Durant l’adolescence, certains jeunes peuvent faire l’expérience de modifications importantes dans leur manière de penser ou de percevoir leur environnement (p. ex., méfiance sans raison apparente, sentiments d’étrangeté, altération des perceptions auditives ou visuelles). Certaines de ces manifestations peuvent être des signes avant-coureurs d’un fonctionnement psychotique (voir notre article de blog).
L’équipe du Cabinet Inter’Act bénéficie de l’expertise d’un psychologue faisant partie des rares professionnels à être formés et expérimentés dans la détection précoce du risque que des jeunes évoluent vers un tel fonctionnement (p. ex., schizophrénie). Identifier le plus tôt possible les jeunes à risque permet de proposer une prise en charge adaptée plus rapidement et d’améliorer le pronostic.
Qui peut demander une évaluation du risque psychotique à l’adolescence (12-20 ans) ?
Les parents préoccupés par des comportements étranges ou inhabituels chez leurs adolescents (12-20 ans) peuvent nous contacter pour demander cette évaluation spécialisée. Après un premier entretien et une discussion à propos de leurs inquiétudes, nous déterminons si une telle évaluation est nécessaire.
De plus, les professionnels de la santé (médecins, psychiatres, psychologues, infirmiers, etc.) qui estiment qu’un de leurs patients nécessite une évaluation spécialisée en raison de certains comportements symptomatiques, peuvent également nous adresser une demande.
Comment savoir si une telle évaluation est utile pour moi / mon enfant / mon patient ?
Si vous avez des doutes quant à l’utilité et à la pertinence d’une évaluation du risque psychotique, nous pouvons réaliser un rapide test de dépistage lors d’une première séance. En cas de résultat négatif, une évaluation spécialisée n’est probablement pas nécessaire.
Les professionnels de la santé qui ont des réserves concernant l’un de leurs patients peuvent également administrer ce test de dépistage eux-mêmes avant de nous adresser une demande d’évaluation spécialisée. Merci de nous contacter au préalable pour l’obtenir.
L’évaluation a révélé un risque de psychose chez moi. Est-ce que cela signifie que je vais devenir « fou » ?
Ce n’est qu’à partir de la première crise (aussi appelée « décompensation ») que l’on peut considérer qu’une personne a fait, pour la première fois, l’expérience d’un fonctionnement psychotique. C’est aussi à partir de ce moment que le fonctionnement général de la personne connait habituellement des détériorations importantes.
La détection précoce d’un risque de psychose peut être bénéfique pour le patient. Elle permet la mise en place d’interventions spécialisées visant à réduire considérablement le risque d’une première crise ou à accompagner la personne dans cette expérience pour améliorer le pronostic.